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L’avenir du CHRU de Nancy

En cette période de crise sanitaire grave, il n’est pas déplacé de s’interroger sur l’avenir du pilier du système de soins qu’est le CHRU de Nancy. Le ministre de la Santé est intervenu à la mi-mars pour annoncer que l’État allait participer à la restructuration du site en finançant 70 % du projet (420 M€) et en reprenant à son compte un tiers de la dette (128 M€). Il a annoncé ensuite qu’il maintenait 300 emplois sur les 600 qui devaient être supprimés. La CFDT a exprimé sa «satisfaction et vigilance». Le Maire de Nancy, qui en juillet dernier estimait «non soutenable (…) ce plan de suppressions de postes et de lits», s’est déclaré «satisfait et reconnaissant» des annonces du ministre. Pourtant, ce sont bien 300 postes  et plusieurs dizaines de lits qui sont supprimés ! La CGT, elle, s’insurge contre une «gigantesque arnaque» et dénonce «un effet d’annonce».

L’argent que propose le ministre est d’abord consacré à l’immobilier alors que le besoin en personnel est criant. Et, à n’en pas douter, les petits établissements feront les frais de ce regroupement des activités à Vandœuvre. Notre association entend rester vigilante sur la question. S’il y a nécessité de rénover le CHRU, en particulier lorsqu’on sait que certains bâtiments se fissurent, la priorité doit cependant être donnée à l’emploi et aux conditions de travail du personnel, dans l’intérêt même des patients.

Nous devons montrer que l’avenir du CHRU de Nancy dépend de l’engagement des citoyens, des associations et des syndicats. C’est à eux d’être les garants de la défense du bien commun de la santé !

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