ATTAC-54

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Catégorie : Agissons ensemble

Pas de profits sur la pandémie

Attac-54 vous invite, si vous ne l’avez pas encore fait, à signer cette Initiative Citoyenne Européenne (ICE) : « Face au COVID-19, tout le monde mérite protection. Pas de profits sur la pandémie. »

https://eci.ec.europa.eu/015/public/#/screen/home

  • Pour suspendre les brevets sur les vaccins et traitements contre la COVID-19.
  • Pour imposer aux bénéficiaires de fonds de l’UE le partage de connaissances, de propriété intellectuelle et/ou de données sur les technologies de la santé liées à la COVID-19.

Pour aboutir, une ICE doit recueillir un million de déclarations de soutien et atteindre des seuils minimaux dans au moins 7 pays (55 695 en France).

Mobilités dans la Métropole du Grand Nancy

2021 est une année décisive en matière de mobilités dans le sud de la Meurthe-et-Moselle. Voilà déjà un an qu’on été élus les maires et leurs conseils municipaux pour un mandat d’un peu moins de 6 ans. En ce mois de juin 2021, nous élisons les Conseillers Départementaux et Régionaux, qui ont aussi des compétences importantes en matière de mobilité. Or sur ce sujet, l’essentiel de l’action politique se joue sur le temps long. En effet, l’aménagement du territoire est le levier d’action majeur pour encourager des changements de comportements à même d’enclencher la transition écologique et sociale. Mais ce sont des aménagements coûteux qui prennent du temps et qui peuvent être risqués politiquement. Les grandes orientations doivent donc se prendre en début de mandat pour espérer en voir les effets avant la fin.

En regardant de loin, nous pourrions penser que la Métropole adopte une démarche intéressante en convoquant les Assises de la Mobilité en ce moment même. Elles sont censées mettre autour de la table tous les acteurs concernés, élus, entreprises et associations, pour réfléchir aux grandes orientations et permettre d’adopter un plan cadre : le Plan Métropolitain des Mobilités (P2M) à intégrer au Plan Local d’Urbanisme. Malheureusement, la méthode pèche sur plusieurs points.

• Les élus ne semblent pas avoir de cap politique clair. Il nous est difficile de leur faire admettre que les enjeux majeurs sont de réduire nos émissions de CO2, la pollution de l’air, les nuisances sonores, les risques sanitaires, les fractures sociales. Il ne s’agit pas seulement de construire 200 km de pistes cyclables pour respecter le programme électoral ou de réduire les dépenses budgétaires.

• Les élus mènent le débat dans une grande confidentialité. Les Grands-Nancéiens ne savent pas ce qu’il se dit et aucun temps d’échange n’est prévu pour faire une place au débat démocratique. La plateforme numérique publiques « je participe » et la journée publique du 3 juillet ne changeront pas grand chose.

• Enfin, la Métropole lance déjà des études dans tous les sens à court ou moyen terme sur tel ou tel aspect, sans vision globale et sans vraiment consulter les associations. Elles concernent par exemple la restructuration du quartier Nancy Grand Cœur, le report du tram ferré, de nouveaux sites propres pour les transports en commun, le viaduc Kennedy fragilisé, etc.

Il nous faut confronter les plans qui prennent le problème des mobilités dans son ensemble, comme un système qui relie les habitants entre eux à l’échelle du bassin de vie, avec des réseaux à sérieusement requalifier pour répondre aux objectifs écologiques, sociaux et démocratiques.

Continuons à signer et à faire signer l’appel que nous avons lancé pour un plan des mobilités ambitieux : https://as-eden.org/appel-pour-un-plan-des-mobilites-ambitieux-sur-le-territoire/

Hadrien Fournet

Marche D’Après (9 mai 2021)

Le projet de Loi Climat et Résilience, concocté par le gouvernement pour verdir la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron, a été jugé très largement insuffisant par celle-là même qui était censée en être l’inspiratrice : la Convention Citoyenne pour le Climat.

Le premier acte de la mobilisation nationale contre ce projet de loi au rabais, complètement décalé par rapport aux réels enjeux du dérèglement climatique en cours, s’était déroulé le 28 mars dernier, avant l’examen du texte par l’Assemblée Nationale. Sans surprise, celle-ci a voté le texte sans sérieusement examiner les nombreux amendements déposés pour en rehausser les ambitions.

Le deuxième acte s’est déroulé le dimanche 9 mai, veille du passage de la loi devant le Sénat, qui a encore la possibilité de rectifier le tir.

A travers le collectif de la Marche d’Après, initié par le groupe local Greenpeace, 40 associations et organisations nancéiennes, dont Attac-54, ont appelé à manifester dans les rues de la ville pour signifier leur volonté de voir la question climatique traitée avec plus d’ambition. Entre 1000 et 1200 personnes ont répondu à l’appel. La météo participa à sa manière à la réussite de la manifestation : alors que le temps était frais et humide depuis des semaines, la journée fut chaude et ensoleillée, comme une forme de témoignage du réchauffement climatique…

Après les prises de paroles de plusieurs associations, dont Attac-54 par la voix de son président Joël Lopparelli, la marche partit de la place Simone-Veil pour traverser le centre-ville avant de rejoindre la place Carnot. Elle fut ponctuée de plusieurs sit-in. Au passage, les manifestants apportèrent leur soutien aux occupants du théatre de la Manufacture qui se battent sans relâche depuis des semaines pour le maintien de leurs droits sociaux et qui eurent là une tribune pour faire part de leurs revendications. Enfin, place Carnot, terme de la marche, plusieurs associations de l’agglomération tinrent des stands d’information pour prolonger la dynamique de la journée.

Les militants d’Attac-54 distribuèrent des tracts sur la place Simone-Veil, avant le début de la marche, et portèrent une banderole expliquant notre combat en faveur du climat : « Pas de justice climatique sans justice fiscale et sociale ».

Vous pouvez télécharger ici le tract contenant les propositions d’Attac sur ce sujet :

Solidarité avec Gaza !

La population civile de Gaza est la principale victime des bombardements d’une intensité et d’une violence sans précédent de l’armée israélienne. Le bilan humain, 240 morts dont 62 enfants à Gaza et 12 morts en Israël, témoigne d’une part de la violence de ces bombardements, qui constituent un crime de guerre commis par l’État israélien, et d’autre part de la disproportion des forces en présence. Le bilan matériel est aussi très lourd à Gaza. Des milliers de logements sont à reconstruire et la lutte contre la Covid-19 est à reprendre.

Les Gazaouis ont besoin de vous, votre don sera un témoignage de votre solidarité envers ces Palestiniens qui depuis 2007 vivent sous blocus israélien et viennent de subir une quatrième guerre. La précédente, en 2014, avait fait 2500 morts. La capacité de résilience des Gazaouis permettra de reconstruire leur pays, avec vous !

Pour faire un don :

•  cliquez sur le lien : https://vu.fr/DZsD

• ou envoyez un chèque (à l’ordre de : AFPS de Lorraine Sud) par courrier à AFPS de Lorraine Sud -7 rue Pierre Seguin 54500 Vandœuvre les Nancy

Marche du 28 mars pour une vraie Loi Climat

La Convention Citoyenne pour le Climat, forte de ses 150 membres tirés au sort, a travaillé pendant des mois pour élaborer 149 propositions qui devaient inspirer la future loi sur le climat. Ambitieuses pour certains, pas assez pour d’autres (1), ces propositions visaient à aider le pays à s’engager sur la voie de la sobriété énergétique.

Emmanuel Macron s’était engagé devant les médias à reprendre « sans filtre » 146 des 149 propositions. A la sortie, le compte n’y est pourtant pas, et de loin. Probablement avions-nous mal compris ou interprété ses propos, il fallait certainement entendre … «100 filtres» ! Car sous la pression des lobbies, la plupart des propositions ont été soit écartées, soit élaguées, soit dénaturées.

Le dimanche 28 mars, à la veille de l’examen par le Parlement de la Loi Climat, de nombreuses manifestations se sont déroulées un peu partout en France, avec pour objectif de faire pression sur les parlementaires pour qu’ils amendent le projet et en élèvent les ambitions pour la rendre plus compatible avec les 149 propositions de la Convention Citoyenne.

Un collectif d’associations nancéiennes dont Attac-54, regroupées derrière le groupe local Greenpeace, locomotive de la manifestation, s’est mobilisé pour la réussite de cette marche.

La manifestation, qui a regroupé environ un millier de personnes, a commencé à 14h, place Maginot, par quelques discours. Puis le cortège a emprunté la rue du Grand-Rabbin-Haguenauer, pour descendre vers la rue Saint-Dizier et revenir place Charles-III via la rue des Carmes. La marche s’est terminée par un «die-in» en forme de 150, pour symboliser le soutien aux 150 contributeurs de la Convention Citoyenne pour le Climat.

Un bon millier de personnes dans la rue, c’est un bon début, surtout pour un dimanche après-midi ensoleillé où l’on peut être plus tenté de sortir de la ville pour se mettre au vert plutôt que de venir défiler. Mais l’enjeu du changement climatique nécessite d’amplifier encore la mobilisation pour pointer du doigt les insuffisances de cette Loi Climat telle qu’elle nous est actuellement proposée.

Une nouvelle marche est prévue le 9 mai, avant le passage du projet de loi au Sénat.

(1) Voir l’article d’Hélène Tordjman ci-dessous.