ATTAC-54

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Catégorie : Autres articles

À lire dans la presse

Voici des liens vers une sélection d’articles de la revue Politis :

Ecologie

Economie et social

L’avenir du CHRU de Nancy

En cette période de crise sanitaire grave, il n’est pas déplacé de s’interroger sur l’avenir du pilier du système de soins qu’est le CHRU de Nancy. Le ministre de la Santé est intervenu à la mi-mars pour annoncer que l’État allait participer à la restructuration du site en finançant 70 % du projet (420 M€) et en reprenant à son compte un tiers de la dette (128 M€). Il a annoncé ensuite qu’il maintenait 300 emplois sur les 600 qui devaient être supprimés. La CFDT a exprimé sa «satisfaction et vigilance». Le Maire de Nancy, qui en juillet dernier estimait «non soutenable (…) ce plan de suppressions de postes et de lits», s’est déclaré «satisfait et reconnaissant» des annonces du ministre. Pourtant, ce sont bien 300 postes  et plusieurs dizaines de lits qui sont supprimés ! La CGT, elle, s’insurge contre une «gigantesque arnaque» et dénonce «un effet d’annonce».

L’argent que propose le ministre est d’abord consacré à l’immobilier alors que le besoin en personnel est criant. Et, à n’en pas douter, les petits établissements feront les frais de ce regroupement des activités à Vandœuvre. Notre association entend rester vigilante sur la question. S’il y a nécessité de rénover le CHRU, en particulier lorsqu’on sait que certains bâtiments se fissurent, la priorité doit cependant être donnée à l’emploi et aux conditions de travail du personnel, dans l’intérêt même des patients.

Nous devons montrer que l’avenir du CHRU de Nancy dépend de l’engagement des citoyens, des associations et des syndicats. C’est à eux d’être les garants de la défense du bien commun de la santé !

Vaccin ou appât du gain ?

L’Institut Pasteur, fondation à but non lucratif créée en 1888, a été à l’origine de la découverte de nombreux vaccins et a contribué au niveau mondial à sauver des millions de vies. Après maintes péripéties, il se trouve depuis 2004 sous la tutelle du groupe Sanofi. Ce groupe produit à ce jour un quart des vaccins de la planète. Sa « vocation » n’est plus l’intérêt général, mais la conquête de parts de marché et l’appât du gain.

Étant donné que la santé n’est pas une marchandise, et afin de renouer avec les fondamentaux historiques de l’Institut Pasteur et de répondre aux urgences sanitaires et sociales des citoyens de notre temps, je propose à Attac d’entamer une réflexion et d’ouvrir un débat public sur l’opportunité et les conditions de l’absorption du groupe Sanofi Pasteur par l’agence Santé publique France, établissement public à caractère administratif, en étendant ses compétences à la recherche scientifique et médicale, à la production et à la diffusion à prix coûtant des vaccins dans un cadre d’exclusivité.

Daniel CANO (membre d’Attac-54)

Assemblée Générale d’Attac-54 dans un cadre architectural remarquable

Malgré le difficile contexte sanitaire, l’Assemblée Générale d’Attac-54 s’est déroulée le 16 octobre à 20H.

La réunion s’est tenue sous la houlette de Noël Le Monnier, qui a remplacé au pied levé notre président Joël Lopparelli, qui a dû déclarer forfait au dernier moment pour raison de santé.

Noël a présenté le bilan moral et le bilan financier, qui ont tous deux été approuvés à l’unanimité. Le CA a ensuite été renouvelé. Les 4 candidats qui se sont déclarés ont été élus à l’unanimité : Joël Lopparelli, Noël Le Monnier, Thierry Doumergue et Daniel Rittié.

Une discussion s’est tenue ensuite pour connaître les attentes des membres présents vis-à-vis de l’association. Cinq points principaux sont ressortis :

• prévoir des réunions-débats sur des thèmes prédéfinis ; un des derniers livres édités par Attac-France, Manuel d’histoire du futur, pourrait faire l’objet d’une telle réunion ;

• organiser des ciné-débats comme cela se faisait régulièrement au Caméo par le passé ;

• organiser des conférences-débats, sur un rythme semestriel par exemple, en faisant intervenir des personnalités reconnues pour leur compétence dans leur domaine ;

• mettre en évidence la présence des multinationales dans l’agglomération nancéienne et promouvoir des politiques publiques qui résistent à leur mainmise sur l’économie et les politiques locales ;

• relancer le collectif des 16 associations qui avaient élaboré 26 propositions soumises aux candidats des municipales du Grand Nancy, afin de suivre la mise en application des engagements pris.

L’AG était initiallement prévue dans les nouveaux locaux du CLID, dans l’enceinte de la Manufacture de Nancy. Mais les contraintes sanitaires limitant à 15 le nombre de personnes au vu de la taille du local, il a été décidé finalement de tenir l’AG dans la salle de l’Union Départementale de la CGT, rue Drouin. Cette vaste salle se trouve dans la Maison du Peuple, qui appartient au patrimoine architectural lorrain.

Faisons un très bref détour historique. La Maison du Peuple a été construite au début du XXème siècle pour abriter l’Université populaire de Nancy, association qui se consacrait à l’éducation des travailleurs lorrains. Œuvre de l’architecte Paul Charbonnier, membre de l’Ecole de Nancy, elle s’inscrit dans le courant “Art nouveau” alors en vogue.

La façade présente une allégorie de Victor Prouvé représentant LAlliance du Travail et de la Pensée, le Travail étant symbolisé par un forgeron, et la Pensée par une jeune femme.On retrouve ces 2 sculptures dans la salle où s’est tenue l’AG.

On peut également y voir une grande et superbe fresque murale montrant la salle à l’époque où elle abritait une bibliothèque populaire.

Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis 1989.

https://www.archi-wiki.org/Adresse:Maison_du_peuple_(Nancy)