L’homme (avec un petit « h ») : coupable et immature
L’affaire Pélicot enflamme les médias depuis de longues semaines. À Attac, on s’y intéresse peu, si ce n’est pour ce qu’elle révèle de notre société patriarcale et capitaliste, de ses excès, de ses vices, de ses dérives. Ou, plutôt, finalement, de ses banalités, de son ADN, de ce qui en fonde le système.
Les affaires se multiplient. #Metoo est passé par là. On sait la majeure partie des femmes viol(ent)ées au moins une fois dans leur vie ; on sait les millions de victimes d’inceste, ne serait-ce qu’en France. On sait tout ça. Mais ça ne suffit pas à remettre en cause cette fameuse « domination masculine », encore moins à ébranler les bases de cette société patriarcale.
Tout comme on sait que la planète brûle, que le réchauffement planétaire est excessif, que la biodiversité est menacée, que 6 limites planétaires sur 9 sont d’ores et déjà dépassées. L’Homme domine la planète et se comporte tel un enfant gâté avec son jouet.
L’homme (vis-à-vis de la femme) et l’Homme (vis-à-vis de la planète) sont coupables, tous les deux, de ce qu’ils engendrent. Pour l’heure, ils restent immatures à se repaître encore et toujours dans le mépris et la destruction sans limites.
Même pas sûrs que la fin du capitalisme – le jour où il adviendra – mette fin à ce « patriarcat écocide » !
Dans le cadre de ce combat mené contre les violences sous toutes leurs formes (privées, institutionnelles, religieuses, etc.), dont les femmes sont victimes, le planning familial 54 a lancé récemment un appel qu’il nous a semblé intéressant de joindre ici.